Le 9 mars 1879, naissance de
François ROSE à Armentières (dép. du
Nord).
Militant anarchiste et syndicaliste français.
Peintre en bâtiment, il prend part à la rédaction
de l'hebdomadaire anarchiste d'Amiens
"Germinal". Militant syndical
de la CGT, il sera durant la période de reconstruction de
l'après-guerre (14-18), le délégué
régional du Bâtiment. Enthousiasmé par la
révolution bolchevique, il se rappoche des communistes sans
cependant adhérer au Parti. En 1920-21, il prend part à
la campagne en faveur de la libération des
Mutins de la Mer Noire. 1921
est également l'année de la scission syndicale au sein
de la CGT et de l'émergeance de la nouvelle
CGTU(Unifié) regroupant les éléments communistes
et anarchistes dans laquelle il oeuvrera l'année suivante en
tant que secrétaire de l'Union Départementale.
Pas d'autres informations sur la suite de son action, sinon qu'il
meurt à Paris le 3 janvier 1961.
Le 9 mars 1908, naissance
d'Henri JULLIEN à Hanoi.
Petit fils de Paule Mink.
Socialiste et syndicaliste, puis mutualiste et anarchiste.
En 1928, se liant d'amitié avec Victor
Meric, il est tout d'abord journaliste, et devient ensuite avocat
sous le régime de Vichy (pour ne pas subir la censure). Il
fait partie des fondateurs du premier syndicat de journalistes
confédérés en 1935, puis il participe à
la résistance et rejoint les anarchistes après la
seconde guerre mondiale, à Marseille.
Après 1949, il assure la présidence de
S.I.A (Solidarité
internationale antifasciste) et apporte son soutien au C.I.R.A de
Marseille (Centre International de Recherche sur l'Anarchisme). Il nous a quitté en 2001.
Louis Moreau
(autoportrait au fusain)
Le 9 mars 1958, mort de
Louis MOREAU, à Malakoff, banlieue de Paris.
Militant libertaire et pacifiste; peintre et graveur.
Il est né à Châteauroux (Indre), le 15 avril
1883. Après l'école, il entre en apprentissage dans un
atelier de lithographie. En 1900, il s'installe à Paris pour
exercer son métier. Devenu artisan et artiste, il se passionne
pour le dessin, puis la peinture et la gravure sur bois. Il
débute ainsi aux "Temps
Nouveaux" de Jean Grave.
Mobilisé durant la guerre de 14-18, il participe pourtant au
journal clandestin de Pierre Chardon "le Semeur"(1916). Durant l'entre
deux-guerre, sa "Femme libérée" illustre la revue de
Lorulot
"l'Idée Libre". Il
donne également ses bois gravés au
"Néo-Naturien" et
à "l'en dehors"
d'E. Armand, etc.
Avec Germain Delatousche,
graveur et libertaire comme lui, et d'autres artistes, ils forment,
en 1924, le groupe "Les Partisans".
Portraits d'anarchistes célèbres, illustrations
antimilitaristes, paysages bucoliques ou naturistes, les bois
gravés de Moreau ornent de nombreux livres et revues de la
presse libertaire : "Les Humbles",
"La Revue Anarchiste",
"l'Almanach de la paix" (1934),
"l'Unique"(jusqu'en 1956), etc.
Artiste de talent, il se tiendra pourtant volontairement à
l'écart du vedettariat, se moquant totalement de la
reconnaissance officielle.
Son ami Manuel Devaldès fera
sa biographie en 1935.
"Paris - La Manifestation du 9 mars. - Pillage d'une boulangerie. - Louise Michel"
Couverture du journal "Le Monde Illustré" du 17 mars 1883
Le 9 mars 1883, à
Paris, une manifestation des "sans-travail", d'abord dispersée
par la police, réussit néanmoins à
défiler. Sur son trajet, plusieurs boulangeries sont
pillées et de violents affrontements ont lieu avec les forces
de "l'ordre". Louise MICHEL,
drapeau noir en tête et Emile POUGET (qui sont à
l'initiative de cette manifestation) sont arrêtés et
poursuivis pour "excitation au pillage". Ils seront condamnés
le 22 juin à 6 et 8 ans
de prison.
Le 9 mars 1901, (24
février pour le calendrier Julien), le Saint-Synode de toutes
les Russies (instance suprême de l'Eglise orthodoxe) lance le
décret d'excommunication de Léon Tolstoï, qui
"propage avec l'ardeur d'un fanatique le
renversement de tous les dogmes de l'Eglise orthodoxe et de l'essence
même de la foi chrétienne." etc."
(extrait du décret).
En-tête du numéro 7 du mercredi 9 mars 1921
Le 9 mars 1921. Izvestia
n° 7 du Comité Révolutionnaire Provisoire des
Matelots, Soldats rouges et Ouvriers de la ville de Kronstadt : " Lénine a dit : "Le communisme c'est le pouvoir des soviets, plus l'électricité" , mais le peule a compris que le communisme des bolcheviks, c'est la commissariocratie plus les fusillades."
Le 9 mars 1939, à
Madrid, l'anarchiste Cipriano MERA,
commandant le IV corps d'armée, met en déroute les
troupes communistes qui assiégeaient le Conseil national de
défense. Ce conseil fut crée à l'initiative des
partis politiques et des syndicats (en réponse au
décret du 3 mars 1939 qui consacrait tous les postes de
commandements militaires à l'hégémonie des
communistes) pour négocier la fin de la guerre avec des
garanties pour les antifascistes.
En-tête du premirer numéro (doc. Cira de Lausanne)
En mars 1952, sortie à Paris de la revue "notre route" publication mensuelle en langue bulgare réalisée par des militants anarchistes bulgares exilés en France. Marcel Kouroriez en est le responsable. Cette revue paraissait encore en 1980.