affiche de la collectivisation des transports

Affiche du syndicat des transports sur la collectivisation
durant la révolution espagnole (CNT FAI AIT)

Ephéméride Anarchiste

25 juillet 

Théodule Meunier ° Théodule Meunier mourant

Portrait de Théodule Meunier dans "Le Monde Illustré" du 14 avril 1894
et à l'Hôpital du bagne des Iles du Salut, transport de Meunier mourant en juillet 1907

Le 25 juillet 1907, mort de Théodule MEUNIER, au bagne de Cayenne.
Anarchiste français, partisan de la "propagande par le fait".
Il est né le 22 août 1860 à Bournezeau (en Vendée), il se fixe à Paris où il exerce le métier d'ouvrier menuisier. Dès 1887, il se fait remarquer par ses convictions anarchistes en prônant la révolte contre les patrons. Le 15 mars 1892, avec de la dynamite volée, il commet un attentat à la caserne Lobau à Paris, qui ne cause que des dégâts matériels. Il récidive le 25 avril 1892 (veille du procès de Ravachol), en faisant sauter le restaurant Véry (lieu où Ravachol avait été dénoncé et arrêté); l'explosion provoque la mort du patron et d'un consommateur. Identifié peu après, il échappe aux recherches de la police qui n'a pas l'idée de le chercher en prison, où il purgeait une courte peine pour "coups et blessures".
Libéré sans problème, il se réfugie en Belgique d'où il gagne l'Angleterre. Mais des complices sont arrêtés et jugés le 11 avril 1893, ils permettent à la police d'accuser Meunier et de demander son extradition de Londres (en juin 1894).
Lors du procès, le 27 juillet 1894, il échappe à la peine de mort, mais est condamné aux travaux forcés à perpétuité. Il est envoyé au bagne de Cayenne, d'où il écrit encore en mai 1906 à Jean Grave :
"Je ne regrette rien, je n'ai fait que ce que je devais faire ; ce serait à recommencer, je ferais la même chose.". Mais, malade, et après une vaine tentative d'évasion, il meurt un an plus tard de fièvre et d'épuisement.
Ne pas confondre avec Régis Meunier qui a lui aussi séjourné au bagne, mais n'y a pas laissé sa peau.

 

Luce Fabbri en 1946 * Luce Fabbri

Luce Fabbri en 1946 à São Paulo et en 1993

Le 25 juillet 1908, naissance de Luce FABBRI, à Rome.
Militante, propagandiste, théoricienne et poétesse anarchiste.
Fille du militant Luigi Fabbri, elle côtoie, enfant, bon nombre de révolutionnaires dont Malatesta et jouit, contrairement à d'autres militants, d'une éducation libertaire. Elle est témoin durant les années vingt de la montée du fascisme en Italie et des persécutions politiques qui contraignent son père à l'exil en France, en septembre 1926. En 1928, elle obtient un doctorat de lettres à l'université de Bologne et rejoint clandestinement en janvier 1929 (avec sa mère), Luigi à Paris. Après leur expulsion de France deux mois plus tard, la famille se réfugie en Belgique et, à nouveau menacée, elle part s'installer en Uruguay, à Montevideo. Luigi y décède le 24 juin 1935. En continuatrice de l'oeuvre de son père, elle poursuit la publication de la revue "Studi Social" (jusqu'en 1945), et exerce dans l'enseignement comme professeur d'histoire. Active militante, et infatiguable conférencière, elle publie des revues comme "Rivoluzione Libertaria", et écrit de nombreux articles, brochures ou livres, pour répandre les idées libertaires et combattre le fascisme et les dictatures. On peut citer :"Camisas negras"(1933), "La libertad entre la historia y la utopía", "Antología de la revolución española"(1937), "El camino", etc., ainsi qu'une biographie de son père, et des études sur Elisée Reclus, ou Machiavel.
Elle exprime également sa sensibilité à travers de nombreux recueils de poésie, et reste persuadée que le XXIéme siècle peut réaliser l'idéal socialiste libertaire.
Luce s'est éteinte à Montevideo, le 19 août 2000.

 

Le 25 juillet 1934, mort de Nestor Ivanovitch MIKNIENKO dit MAKHNO

 

 

 

fil chouette

 

revue il pensiero


Couverture du numéro 20 du 16 octobre 1910

Journal Il Pensiero n° 11-12

En-tête du numéro double 11 et 12 du 25 décembre 1903

Le 25 juillet 1903, à Rome (Italie), sortie du premier numéro de la revue bimensuelle "Il Pensiero" (La Pensée), revue de Sociologie, d'Art et de Littérature (sortant le 10 et le 25 de chaque mois), publiée par Pietro Gori et Luigi Fabbri (jusqu'en 1911). Deux autres numéros spéciaux consacrés à Kropotkine et Giordano Bruno sortiront encore à Bologne, en décembre 1912 et février 1913.
Le numéro 1 de janvier 1909 (VII année) numérisé ici.

 

 

fil yeux

 



Carte postale d'un cours d'Esperanto à la Communauté communiste-libertaire "L'Expérience"

Le 25 juillet 1905, en Belgique, création à l'initiative de l'anarchiste Georges Thonar du "Groupement Communiste " qui deviendra l'année suivante "Groupement Communiste Libertaire" (G.C.L). Organisation qui se fixe pour but de propager les idées du communisme-anarchiste par le biais de meeting, la création de Cercles d'Etudes, et la publication de journaux et d'ouvrages de propagande.
Ce groupement anarchiste sera dans le même temps à l'origine d'un essai de mise en pratique du communisme libertaire avec la création en 1905 (par Emile Chapelier et sa compagne Valentine David) de la Colonie "L'Expérience" où vivront jusqu'en février 1908 (d'abord à Stockel-Bois, puis à Boitsfort), une dizaine de personnes (qui éditeront en particulier le mensuel "Le Communiste" puis "Le Révolté" (1908-1914).

 

 

fil chouette

 

journal Solidarietà de 1921

En-tête de ce numéro unique du 25 juillet 1921

Le 25 juillet 1921, à Pise (Italie) sortie de ce numéro unique du journal "Solidarietà" Edité par les soins de l'Union Anarchiste Provinciale de Pise. C'est en fait un supplément du n° 26 du journal "L'Avvenire Anarchico" édité à l'occasion du procès qui va s'ouvrir le 28 juillet suivant à Milan, pour apporter la solidarité aux anarchistes Errico Malatesta, Armando Borghi et autres valeureux compagnons poursuits.
Epigraphe : "Mentre altri partiti patteggiano col nemico e la reazione contro di noi infierisce, forti della nostra fede, proseguiamo impavidi e sereni il nostro cammino."
(Pendant que d'autres partis négocient avec l'ennemi et la réaction qui contre nous s'acharne, forts de notre foi, nous continuons intrépides et sereins notre chemin)
.

 

 

fil yeux

 

logo de la FAI 

Logo de la "Federación Anarquista Ibérica" FAI

Le 25 et 26 juillet 1927, sur une plage de Valence (Espagne), lors d'une des sorties de "plein air" (randonnées sportives, naturisme, échanges d'informations, etc.), se tient un plénum clandestin qui voit la création de la "Fédération Anarchiste Ibérique"(incluant l'Espagne et le Portugal).
La "F.A.I" deviendra rapidement une importante organisation révolutionnaire et jouera un rôle primordial dans la Révolution espagnole de 1936.

Carnet de la FAI

Carnet de membre de la F.A.I.

"Camarada : Desde el momento que tomas este carnet, pasas a formar parte de la Organisación que posee los ideales más elevados de la humanidad : el anarquismo. Esto te obliga en todo momento a ser digno de ella, observando una conducta resta y honrada, mientras la conserves.
En cada afiliado a la F.A.I. has de ver al verdadero hermano con el que compartir las penas y alegrías. Ayudándole siempre que lo haya menester y recabando su apoyo cuando la precises.
Apoyo los órganos en la prensa del movimiento anarquista, suscribiéndote a ellos y divulgándoles por doquier. Además de pertenecer a la F.A.I., debes tener un puesto que, como productor consciente te corresponde, en la Central Sindical Revolucionaria : C.N.T."

"Camarade : Au moment où vous prenez cette carte, vous faites partie de l'Organisation qui détient les idéaux les plus élevés de l'humanité: l'anarchisme. Cela vous oblige à tout moment d'être digne d'elle, en observant une conduite droite et honnête, et toujours la conserver.
En chaque membre de la F.A.I. il faut voir le véritable frère avec qui partager les peines comme les joies. L'aidant chaque fois que cela est nécessaire et obtenant son appui quand vous en avez besoin.
Soutienez les organes de presse du mouvement anarchiste en vous y abonnant et en les divulguant partout. En plus de faire partie de la FAI, vous devriez adhérer, en tant que producteur conscient, à la Centrale Syndicaliste Révolutionnaire, la C.N.T."


 

 

fil yeux

 



Un tramway aux couleurs de la CNT

Le 25 juillet 1936, à Barcelone, l'oeuvre constructive de la révolution libertaire se met progressivement en place; le secteur des transports et notamment les tramways de Barcelone sont collectivisés par la C.N.T. Ils seront suivis par les autres services publics, une partie du secteur de la distribution et des approvisionnements, puis par de nombreuses industries, dont les usines automobiles Hispano-Suiza.

 

 

 fil yeux

 

photo : traversée du fleuve sur un pont de bateaux

Photo : Traversée du fleuve sur un pont de bateaux

Le 25 juillet 1938, en Espagne, début de la grande bataille sur le front de l'Ebre (fleuve qui sépare à ce moment-là, les forces républicaines (communistes et anarchistes) des troupes nationalistes (franquistes). Les troupes républicaines, après avoir traversées le fleuve, réussissent dans un premier temps à repousser les franquistes.
D'août à novembre, le front se stabilisera avant une contre-attaque des franquistes qui mettra en déroute, le 16 novembre 1938, l'armée républicaine de Catalogne, provoquant des dizaines de milliers de morts et de blessés.

 

 

fil yeux

 

affiche conference de San Francisco en 1989

Affiche du Festival (doc. IISG Amsterdam)

Du 20 au 25 juillet 1989, à San Francisco (Californie, USA) s'est déroulé durant cinq jours un Festival et une conférence anarchiste, organisés par le groupe "Without Borders" (Sans frontières). C'était le quatrième rassemblement annuel des militants politiques et culturels d'Amérique du Nord et de partout dans le monde, mus par un même esprit anti-autoritaire. Ce rassemblement a permis à chacun de faire partager ses expériences et idées, de célébrer la culture alternative, de renforcer l'action commune pour un changement radical de société, ou plus simplement de bâtir une communauté et avoir du plaisir ensemble. Durant cinq jours, se sont succédés des discussions, des ateliers, des spectacles, des événements culturels, etc.

 

 

 fil yeux

 

Le 25 juillet 2001, à Dijon, pour protester contre les violences policières lors du Sommet du G8 à Gênes (Italie), une quarantaine de militants anarchistes ont occupé le consulat d'Italie. Une banderole proclamant : "Le G8 tue pour faire taire la colère de la rue" est accrochée au-dessus de l'entrée."Nous luttons, nous lutterons pour construire un autre monde, débarrassé des dominations et du pouvoir qui caractérisent le vôtre." extrait du communiqué des anarchistes.