Le 1er novembre 1530,
naissance d'Etienne de La BOETIE à Sarlat.
Penseur et
écrivain français.
Il joua un rôle important de conseiller au parlement de
Bordeaux. Caractérisé par son esprit tolérant,
en une époque troublée par les guerres de religions. Il
se lie d'amitié avec MONTAIGNE qui glorifiera plus tard cette
amitié ("Parce que c'était
lui, parce que c'était moi.."). Etienne de la
Boétie meurt à Germinian (près de Bordeaux), le
18 août 1563.
L'oeuvre principale d'Etienne de la Boétie "Discours sur la
servitude volontaire", sera publiée après sa mort, par
Montaigne. Ce texte, revendiqué comme précurseur de
l'anarchisme, démontre les mécanismes du pouvoir, de la
soumission, et les moyens de s'en affranchir.
"Celui qui vous maîtrise tant n'a
que deux yeux, n'a que deux mains, n'a qu'un corps et n'a autre chose
que ce qu'a le moindre homme du grand nombre infini de vos villes,
sinon qu'il a plus que vous tous, c'est l'avantage que vous lui
faites pour vous détruire"...
Le 1er novembre 1841,
naissance de Charles-Ange LAISANT, à La Basse-Indre,
département de la Loire-Atlantique.
Militaire, mathématicien, député d'extrême-gauche, franc-maçon, il devient ensuite anarchiste, pédagogue rationaliste, libre-penseur, esperantiste.
Parcours atypique que celui d'Ange Laisant, après de brillantes études au lycée de Nantes, il intègre l'Ecole Polytechnique. Capitaine du génie lorsqu'éclate la guerre de 1870, il assurera durant le siège de Paris la défense du Fort d'Issy jusqu'en janvier 1871. Après la chute de l'Empire, il se présente en février 1871 aux élections sur une liste républicaine (il sera battu) mais, en octobre de la même année, il devient Conseiller Général du canton de Nantes. Il se trouve en garnison à Tours lorsque la Commune de Paris est proclamée, mais ses opinions avancées lui vaudront d'être muté en Corse puis en Algérie. Il quitte ensuite la carrière militaire pour se consacrer à la politique et sera élu député de Nantes le 20 février 1876, il siégera alors sur les rangs de l'extrême-gauche (mandat qui sera renouvelé cinq fois). Le 29 novembre 1877, à Paris, il soutiendra avec succès deux thèses pour un doctorat ès sciences mathématiques. En 1885 il est élu député de la Seine, puis en 1889 à Paris (18ème) sous l'étiquette Boulangiste (il avait fait ses études avec Boulanger). Mais, dégoûté de la carrière politique, il y renonce en 1893 pour se consacrer à l'enseignement. C'est par son fils Albert, devenu anarchiste, qu'il rallie à son tour les libertaires. Il sera un des responsables de la "Ligue internationale pour l'éducation rationnelle de l'Enfance" fondée par Francisco Ferrer.
Néo-malthusien, libre-penseur et franc-maçon, il écrit des textes éducatifs pour les
enfants, en mathématique, physique, etc., et se passionne pour l'espéranto. Il collabore aux journaux "La Bataille syndicaliste", "l'Ecole rénovée", "l'Ecole émancipée", " l'Idée Libre", et écrit également
des brochures ou des essais théoriques comme "La barbarie moderne"
(1912).
Durant la première guerre mondiale, dans le sillage de Jean Grave et Pierre Kropotkine, il signera le "Manifeste des seize" favorable à l'intervention contre l'Allemagne.
A noter que son fils Albert (qui l'aidera dans ses travaux) aura deux fils qui deviendront à leur tour des militants connus, Maurice et Charles Laisant.
Le 1er novembre 1870,
proclamation d'une "Commune
révolutionnaire à Marseille", elle est
animée par plusieurs internationalistes dont André
Bastelica. Le général Cluseret est nommé
à la tête des troupes soulevées par la "Ligue du
Midi". L'éphémère tentative révolutionnaire échoue au bout de
trois jours avec l'arrivée d'un émissaire
(républicain) de Gambetta et du gouvernement de Défense
nationale.
En-tête du numéro 1 de janvier 1893 (doc. Mundaneum, Mons, Belgique)
Le 1er novembre 1890, à Hastings (Pennsylvanie, USA), sortie du premier numéro du journal "Le Réveil des Mineurs" Il est d'abord sous-titré "Nous réclamons le droit à l'aisance" puis à partir de janvier 1892 "Organe des travailleurs de langue française de l'Amérique (puis des Etats-Unis)". Le responsable du journal est Louis Goaziou. Dès le premier numéro, le journal déclare : "Nous sommes anarchistes, parce que nous ne reconnaissons à personne le droit naturel de nous commander."
Après une interruption entre juin et décembre 1892, le journal ressort à partir de janvier 1893, et sera publié jusqu'à septembre 1893 (dernier numéro connu).
Epigraphes : "De chacun selon ses forces A chacun selon ses besoins", "Aisance et Liberté Pour Tous".
En-tête du numéro 10 (vol 1) du 1er novembre 1891
numérisé sur ici.
Le 1er novembre 1891, à Sheffield (Angleterre), sortie du numéro 10 du journal "The Sheffield Anarchist" publié par le Groupe anarchiste de Sheffield dont faisait partie John Creaghe. Ce numéro est essentiellement consacré à l'anniversaire de l'exécution des anarchistes de Chicago. Un grand meeting sera d'ailleurs organisé le 11 novembre 1891 à Sheffield avec le camarade Pellier de Belgique.
Voir l'affiche ici : ici.
Pas d'information sur la date exacte de la sortie du premier numéro de ce journal.
Chose étonnante cette publication est réapparue 84 ans plus tard, en juillet 1975, en poursuivant la numérotation passée ainsi que le graphisme. Elle a été publiée sporadiquement pendant une période allant jusqu'en 1983, puis trimestriellement jusqu'en 1987 (18 numéros parus).
En-tête de la revue de juillet 1975 portant le n° 11
A voir ici.
En-tête du numéro 2 du 15 novembre 1897
Le 1er novembre 1897,
à New York (USA), sortie du premier numéro du bimensuel
anarchiste communiste en langue allemande "Sturmvogel" (L'oiseau-tempête), il porte
en sous-titre "Lewwer duad ues
Slavv" (Plutôt mort qu'esclave). Le journal
édité par Claus Timmermann sera le premier à
publier le récit des tournées de conférences
d'Emma Goldman. Le journal
s'arrêtera en 1897.
En-tête du premier numéro
Le 1er novembre 1902,
à Bruxelles (Belgique), sortie du premier numéro du bimensuel
"Le Flambeau" Organe de combat
révolutionnaire. Le responsable du journal est Julius Mestag.
Mais à cause des poursuites judiciaires aussitôt
engagées contre le journal, seuls deux numéros et un
hors-série verront le jour.
"Le Flambeau n'est pas un journal de
théorie, ni une feuille à potins, c'est un organe de
combat révolutionnaire, le cri des opprimés,
l'expression d'un sentiment de révolte."
in premier numéro.
Congrès fondateur de la C.N.T en 1910
Du 30 octobre au 1er novembre 1910, au Palacio de Bellas Artes (Palais des Beaux-Arts) de Barcelone lors de son second congrès, la Confédération régionale de "Solidaridad Obrera" va se transformer en congrès constitutif de la "C.N.T" Confederación Nacional del
Trabajo (Confédération Nationale du Travail). Au nombre de 126, les délégués représentent 106 sociétés de résistance et 7 fédérations locales (dont 35 sont exterieures à la Catalogne).
Elle marque ainsi sa volonté d'amplifier la lutte et de s'organiser à l'échelon national. Cette nouvelle organisation syndicale révolutionnaire définira son programme lors de son premier congrès qui se tiendra du 8 au 10 septembre 1911. Mais pour diverses raisons, seuls les syndicalistes révolutionnaires et les anarchistes (quand ce ne sont pas les mêmes) vont intégrer l'organisation. Elle va rapidement devenir majoritaire
dans la classe ouvrière espagnole, et se heurtera aux forces de repression tant politiques que patronales.
La CNT jouera en particulier un rôle
déterminant dans la Révolution de 1936 (Guerre
d'Espagne).
Logo de la C.N.T
Groupe d'élèves de l'Ecole Ferrer de Lausanne
(Carte postale)
Le 1er novembre 1910,
à Lausanne (Suisse) ouverture par le pédiatre
libertaire Jean WINTSCH et l'instituteur révoqué Emile
DURAND de "l'Ecole Ferrer" école
rationnaliste directement inspirée de
"l'Escuela moderna" de
Francisco Ferrer créée
à Barcelone en 1901. La "Société de l'Ecole
Ferrer", permettant dès son inauguration d'accueillir une
trentaine d'élèves garçons et filles, sera
soutenue par une quinzaine de syndicats ainsi que par des dons
personnels (notamment de réfugiés russes). Elle aura le
soutien de la presse libertaire et particulièrement du
"Réveil". En 1911, Paul Robin
léguera à l'école une grande partie du
matériel pédagogique employé à
Cempuis.
Mais la guerre et les dissensions qui s'ensuivirent entre
libertaires, après la publication du "Manifeste des 16"
(favorables l'interventionnisme guerrier) sur lequel s'était
aligné Jean Wintsch, provoquèrent son retrait de la vie
militante et de fait la fermeture de "l'Ecole Ferrer" en avril
1919.
En-tête du premier numéro
Le 1er novembre 1915, à Chicago, sortie du premier numéro du journal "L'Allarme" (L'Alarme). Sous-titré "Contre toute forme d'autorité et d'exploitation". Publication en langue italienne d'un groupe anarchistes italiens. "Nous sommes un groupe d'anarchistes qui avons éprouvé le besoin de propager et de répandre l'anarchisme dans la masse des travailleurs, au milieu de tous ceux qui ressentent les privations de cette société capitaliste, nous publions cette feuille."
En-tête du numéro 4 du 1er décembre 1920
Le 1er novembre 1920, à Cadix (Andalousie), sortie (supposée) du premier numéro de "Bandera Libre"(Bannière Libre) journal anarchiste paraissant tout les dix jours (1, 10 et 20 de chaque mois). Le groupe éditeur de ce journal est composé de J. Richarte, J. Bonat, Diego Rodriguez Barbosa et Angel Davis. Sept numéros paraîtront jusqu'au début de 1921.
Du 30 octobre au 1er novembre 1927, le congrès de "l'Union Anarchiste Communiste" qui se tient
à Paris donnera naissance à deux organisations
distinctes "l'Union Anarchiste Communiste
Révolutionnaire" (U.A.C.R) majoritaire, et
"L'Association des
Fédéralistes Anarchistes" (A.F.A) regroupée
autour de Sébastien Faure.
Le 1er novembre 2001,
à Istanbul (Turquie), manifestation du groupe "La Plate-forme
anarchiste" contre la guerre en Afghanistan et l'exploitation
capitaliste.
Les manifestants forcent les grilles du parc Beyazit (haut lieu de la
contestation en Turquie) et brûlent des drapeaux
américains, mais pendant la lecture d'une déclaration
la police charge brutalement. Une soixantaine de militant(e)s seront
arrêté(e)s et battu(e)s. "Pas de justice, pas de paix !... Pas de pain, pas de
paix !"