Affiche de la CNT AIT FAI
"Paysans aux armes pour la conquête de la terre qui nous appartient,
pour la liberté et pour ouvrir les sillons de la société future".
Ephéméride Anarchiste
5 septembre
Le 5 septembre 1884, mort
d'André BASTELICA, à Marseille.
Propagandiste internationaliste, communard et partisan de
Bakounine.
Fils de marin, il naît le 14 décembre 1845 à
Bastia (Corse). Ouvrier typographe à Marseille, il
s'intéresse très vite à la question sociale et
lit Pierre Leroux et Proudhon. En
1867, il adhère à la section marseillaise de
"L'A.I.T"
(l'Internationale). Bon orateur, il est un actif propagandiste
auprès des sociétés ouvrières du sud de
la France. Le 13 mars 1870 à Lyon, il assiste avec Pierre
Pacini à l'assemblée générale de la
Fédération lyonnaise présidée par
Eugène Varlin. En mai 1870, le
pouvoir ordonne l'arrestation de tous les internationalistes.
Bastelica se réfugie à Barcelone et assiste, le
19 juin 1870, au 1er Congrès des
organisations espagnoles de l'A.I.T. De retour à Marseille
après la chute de l'Empire (4 septembre1870), il se prononce
pour la création d'une "Ligue du Midi" véritable
gouvernement révolutionnaire. En septembre 1870, il assiste
à Lyon en compagnie de Bakounine à la création
d'un "Comité central de Salut de la France" qui
décrète l'abolition de l'Etat, en appelle à la
révolution sociale. Le
28 septembre, il participe
à l'occupation de l'Hôtel de Ville et à
l'instauration d'un pouvoir révolutionnaire (qui capote
aussitôt). Bastelica, après une courte arrestation, rejoint Marseille. Il fera partie le 1er novembre 1870 de la
"Commune de Marseille"
(réalisation éphémère de 3 jours). Arrivé
à Paris début mars 1871, il participe à la
"Commune de Paris" qui lui confie
les Contributions indirectes. Condamnée par contumace à
la déportation dans une enceinte fortifiée après
la défaite, il parvient à rejoindre Londres où
il est un temps membre du Conseil général de
l'Internationale; il y défend les thèses
antiautoritaires, puis en démissionne et rejoint la Suisse
où il reprend son métier de typographe. A l'amnistie,
il rentre à Marseille, où il meurt en 1884.
"Nous voulons le non-gouvernement parce
que nous voulons la non-propriété et vice-versa. La
morale humaine détruira les religions
révélées, le socialisme supprimera le
gouvernement et la question politique."
Dans une lettre à Albert Richard (1867).
Le 5 septembre 1986, mort de
Maurice PERNETTE, à Fontenay-sous-Bois (près de Paris).
Poète et individualiste anarchiste.
Il naît le 13 juillet 1913 dans une famille ouvrière.
Ouvrier clicheur pour divers journaux, il fréquente le
"Musée du Soir" et rencontre Henry
Poulaille. En 1936, il collabore au
"Libertaire". Mobilisé
en 1939 à Périgueux, il retourne ensuite à
Paris. Refusant de prêter serment à
Pétain, il est envoyé comme travailleur forcé à St-Nazaire
pour l'organisation Todt. De retour à Paris, il est à
nouveau requis comme clicheur et envoyé à Berlin puis
à Vienne (Autriche). Revenu en France, il se cachera alors
sous une fausse identité jusqu'à la Libération.
Il travaille ensuite comme bouquiniste sur les quais de la Seine et
continue à fréquenter les anarchistes. Il collabore
à "l'Unique" d'E.Armand et
à "Défense de l'Homme" de Louis Lecoin. En 1951, il
crée une petite revue "Impressions" et édite quelques
plaquettes "Plaisir du bibliophile" qu'il consacre à ses amis
écrivains prolétariens.
En-tête du premier numéro (doc. Mundaneum, Mons, Belgique)
Le 5 septembre 1885,à Montevideo (Uruguay), sortie du premier numéro du journal "Federación de Trabajadores" (Fédération des Travailleurs). Hebdomadaire anarchiste-collectiviste.
En-tête du numéro 3 (série VII) du 15 juillet 1913
(paraîtra désormais sous forme de Manifeste)
Correspondance à adresser à Barbé, Ixelles
En-tête du numéro 5 du 8 septembre 1912
Rédaction-Administration Léon de Roos, 29 rue Clémentine Laeken-Bruxelles
En-tête du numéro 55 du 15 octobre 1909 (sans sous-titre)
Administration : 14 rue de Soignies à Bruxelles
En-tête du premier exemplaire du 5 septembre 1908
Imprimé à la communauté de Boitsfort (doc. Mundaneum, Mons, Belgique)
Le 5 septembre 1908, à Boitsfort (Belgique), sortie du premier exemplaire du journal "Le Révolté" ex "Le Communiste" Organe de propagande anarchiste, paraissant au moins une fois par mois. Publication de la colonie
communiste-libertaire "L'Expérience", il fait suite au journal "Le Communiste" et en conserve la numérotation (ce qui fait que ce premier numéro est enregistré comme : 2e année - n° 18).
A noter la collaboration de Raymond Callemin, Francisco Ferrer, Elisée Reclus, Le Rétif, etc.
Il cessera définitivement sa publication le 15 mars 1914.
Quelques numéros numérisés ici.
Le 5 septembre 1917,
à Chicago, la police aidée des agents
fédéraux force les locaux et autres lieux de
réunions du syndicat "I.W.W". Les
principaux militants et responsables de ce syndicat sont
arrêtés et leurs domiciles perquisitionnés. Tout
le matériel de propagande mais aussi de bureau (près de
cinq tonnes) est saisi. Il sera ensuite détruit sur ordre du
gouvernement fédéral qui veut faire cesser toute
campagne antimilitariste.
Le 5 septembre 1919,
à Barcelone, le commissaire Bravo Portillo chef des pistoleros
du patronat est retrouvé criblé de balles sur le
trottoir. Avec le faux baron Koenig et sa bande de tueurs, il
était notamment responsable de l'assassinat du militant
cénétiste Pau
Sabater. Les autorités réagirent aussitôt en
décrétant l'Etat de siège qui permit de
nombreuses arrestations et l'interdiction du journal
"Solidaridad Obrera".
Le 5 septembre 1936, le premier
Congrès Régional des Paysans de Catalogne (CNT) se
prononce pour la collectivisation volontaire.
Couverture de ce premier numéro
En septembre 1992, à Milan (Italie), sortie du premier numéro du "Bolletino Achivio G. Pinelli" Bulletin semestriel du Centre d'Etudes libertaires et des Archives Giuseppe Pinelli, dont l'objectif est de revisitier et se réapproprier notre histoire et notre mémoire sociale méconnue où oubliée. Cette publication fort bien documentée en est à son trente deuxième numéro (en décembre 2008), Tous les numéros sont consultables et téléchargeables sur le site (voir liste des liens journaux).