Le 19 mars 1820, naissance
de Charles Ferdinand GAMBON à Bourges.
Avocat puis magistrat, d'abord républicain
modéré, il devient socialiste révolutionnaire
puis anarchiste et pacifiste.
Elu du peuple après la révolution de 1848, il est
arrêté dès 1849 pour son hostilité au
futur empereur, et emprisonné à Belle-Ile en mer, puis
en Corse, jusqu'en 1859. Par la suite, ne reconnaissant pas l'Empire,
il refuse d'acquitter l'impôt. Il adhère à
l'Internationale et participe à la fédération
des sociétés ouvrières. Le 26 mars 1871, il est
élu membre de la Commune de Paris.
Désigné à la fonction de procureur, il refuse le
poste, trop conscient des méfaits de la justice et de la
prison. Il est partisan d'aider au soulèvement des villes de
province, dans le but de former une grande fédération
des communes. Présent sur les dernières barricades, le
28 mai, il parvient pourtant à échapper aux massacres
et se réfugie en Suisse. Il devient propagandiste anarchiste
et milite à la
Fédération
Jurassienne. A son retour en France,en 1880, il prend part au
mouvement anarchiste aux côtés de
Louise Michel, sans rompre avec les
socialistes révolutionnaires (il sera même élu
député en 1882!). Il défendra les anarchistes
lyonnais emprisonnés lors du procès de 1883. Il est
l'auteur, dans "Le cri du peuple", du célèbre slogan
pacifiste "Guerre à la guerre".
Il meurt le 16 septembre 1887.
Charles Benoit
(photo tirée du livre de Carole Reynaud-Paligot "Les Temps Nouveaux"
Le 19 mars 1950, mort de
Charles BENOIT, à Paris (né le 24 mars 1878, à
Rouen).
Militant socialiste révolutionnaire, puis
anarchiste.
En 1902, à Rouen, il est poursuivi pour avoir organisé
une conférence sur l'antimilitarisme. C'est en venant à
Paris qu'il rencontre les anarchistes, et plus
particulièrement Jean Grave et
son journal "Les Temps
Nouveaux", auquel il apporte son aide. Puis il crée un
groupe de "propagande par la brochure" , et s'occupe activement de la
diffusion des brochures éditées par "Les Temps
Nouveaux" (Ces fascicules très peu cher -voire gratuit-
étaient un excellent moyen de propagande). Pendant la
première guerre mondiale, Charles Benoît prit position
contre jean Grave et le "Manifeste
des 16", en publiant "La paix par les Peuples". Il milita
également à "la ligue des droits de l'homme".
Affiche de la Socialist League (Ligue Socialiste) pour fêter
l'anniversaire de la proclamation de la Commune de Paris (doc. IISG Amsterdam)
Le 19 mars 1890, à Londres, se tient au South Place Institute, un meeting pour commémorer la proclamation de la Commune de Paris. Les intervenants annoncés du meeting sont John Turner, H.H. Sparling, C. W. Mowbray, D. J. Nicoll, W. Morris, E. Malatesta, P. Kropotkine, R. B. Cunninghame Graham, M.P., B. Feigenbaum et Edward et Eleanor Marx Aveling. L'affiche précise que des chants révolutionnaires seront chantés lors de la soirée. "Travailleurs du monde entier Unissez vous pour la Célébration des efforts héroiques faits par la Commune en vue de l'émancipation du travail."
En-tête du numéro 4 de juin 1958 (doc. Cira de Lausanne)
En mars 1958, à Buenos-Aires (Argentine), sortie du premier numéro du mensuel "La Voz de la CNT-AIT" (La Voix de la CNT) Organe de la CNT espagnole en exil. Bulletin interne des réfugiés cénétistes en Argentine dont le directeur est Teodoro Monge.
Epigraphes : "L'anarchie est la plus haute expression de l'ordre."(Elisée Reclus) et "L'émancipation des travailleurs sera l'oeuvre des travailleurs eux-mêmes."