Couverture du livre de Jean-Marie Guyau
"Esquisse d'une Morale sans obligation ni sanction" (1909)
Ephéméride Anarchiste
31 mars
Jean-Marie Guyau
Le 31 mars 1888, mort de Jean-Marie
GUYAU à Menton.
Poète et philosophe libertaire français.
Il naît le 29 octobre 1854, à Laval (Mayenne), dans une
famille bourgeoise. Elevé par sa mère jusqu'à
l'âge de 12 ans, il obtient une licence de philosophie à
17 ans. A dix-neuf ans, il est lauréat de l'Académie
des Sciences morales et politiques, et à vingt ans, il donne
à Paris ses premiers cours de philosophie au lycée
Condorcet. A l'âge de trente ans, il a déjà
écrit une dizaine d'ouvrages, fruits de son intense
activité intellectuelle. Mais réfugié sur la
Côte d'Azur, dans l'espoir de combattre par le soleil une
maladie qui le minait, il succombe prématurément dans
sa 34e année.
Il nous laisse sa poésie et ses ouvrages philosophiques :
"Morale d'Epicure", "Philosophie d'Epictète" où encore
"Problèmes de l'esthétique contemporaine" et "l'Art au
point de vue sociologique", mais c'est surtout à ses derniers
ouvrages "Esquisse d'une morale sans obligation ni sanction" (1884)
et l'Irreligion de l'avenir" (1887) qu'il doit sa
notoriété internationale et rejoint les
préoccupations des anarchistes dans son approche d'une
société libertaire et d'une morale au service de
l'individu.
"Aussi longtemps
qu'un criminel reste vraiment tel, il se place par cela même
au-dessus de toute sanction morale; il faudrait le convertir avant de
le frapper, et, s'il est converti, pourquoi le frapper
?"
in : Esquisse...
Le 31 mars 1871, fin de la Commune de Narbonne,
incarnée par Emile Digeon. Les troupes
coloniales soumettent la ville après avoir menacé de la
bombarder.
En-tête du premier numéro daté du 31 mars 1918
Le 31 mars 1918, à Paris, sortie du premier numéro de l'hebdomadaire anarchiste "Franchise" Organe de combat paraissant chaque samedi. Publication créée par Mauricius. Outre Maurice Vandamme, Delong dit Genold, Séverine, G. Pioch, le Dr F. Elosu et Wullens y auraient collaborés. Victime de la censure le journal sera suspendu après seulement trois numéros de parus, le dernier en date du 14 avril 1918, sous le prétexte que ce journal serait la continuation sous un autre nom du journal de Sébastien Faure "Ce qu'il faut dire" suspendu quatre mois plus tôt.
Epigraphe : "Paix sur la Terre aux Hommes de bonne volonté"
En-tête de ce numéro 11 de mars 1928 (doc. Cira de Lausanne)
En mars 1928, à Buenos Aires (Argentine), sortie du numéro onze (cinquème année de parution) de "Renacer" ( Renaître). Organe régional des Sociétés des "Garçons" (dans la restauration), Cuisiniers et autres employés, adhérentes à la FORA.
Exemple même de corps de métiers regroupés (en Argentine) en Sociétés de Résistances qui éditent leur propre organe de lutte et qui se reconnaissent dans les pratiques de l'anarcho-syndicalime (autogestion, action directe, etc. et qui prônent le communisme anarchiste).
A noter dans ce numéro onze un article pour exiger la libération de Simón Radowitzky.