"Les huit journées de mai derrière les barricades"
premier ouvrage de Lissagaray sur la Commune de Paris
publié à Bruxelles en 1871 (réédité en 1968 )
Ephéméride Anarchiste
25 janvier
Hippolyte Lissagaray
Le 25 janvier 1901, mort
d'Hippolyte Prosper Olivier LISSAGARAY
Socialiste, républicain ; un "en-dehors" qui ne s'engagera ni
pour l'Internationale, ni pour aucun autre parti, bien que ses
sympathies aillent des Blanquistes
anticléricaux, aux anarchistes, et à son ami
Amilcare Cipriani.
Il est né le 24 novembre 1838, dans une famille basque.
Après un voyage en Amérique, il s'installe à
Paris en 1860, fondant une sorte d'Université Populaire. Il
s'engage contre l'Empire et publie, en 1868, à Auch, le
journal "l'Avenir". Engagement qui lui vaudra de nombreuses
condamnations.
A la chute de l'Empire, il est nommé par Gambetta, commissaire
de la guerre, à Toulouse. Le 18 mars 1871, il participe
à la Commune de Paris, et
combat sur les barricades lors de la "semaine sanglante". Il
écrira "Huit journées de mai
derrière les barricades", publié fin 1871
à Bruxelles où il trouve refuge, avant de s'exiler en
Angleterre.
A l'amnistie de 1880, il rentre à Paris où il continue
son combat en créant le journal "La bataille". Un combat
ponctué de condamnations et de duels.
Mais Lissagaray est surtout l'auteur de "Histoire de la Commune de 1871". Un livre remarquable, édité
en 1876, et immédiatement interdit en France.
"La dernière barricade
des journées de mai est rue Ramponneau. Pendant un quart
d'heure, un seul fédéré la défend. Trois
fois il casse la hampe du drapeau versaillais arboré sur la
barricade de la rue de Paris. Pour prix de son courage, le dernier
soldat de la Commune réussit à
s'échapper."
Lissagaray, in "Histoire de la Commune".
Le 25 janvier 1871,
naissance d'Emile ROGER.
Militant anarchiste ardennais, membre des groupes"Les
Deshérités" et "Les Libertaires de Nouzon".
En 1905, il milite à la "Libre pensée" et est
correspondant au journal "La Guerre Sociale" de
Gustave HERVE.
Il meurt le 14 février 1917.
Le 25 janvier 1950, mort de
John William FLEMING
En-tête du numéro 1 daté du 25 janvier 1890
Le 25 janvier 1890, à Bordeaux (Gironde), sortie du premier numéro du journal "Bordeaux-Misère" Organe des Révoltés. Publication d'Antoine Antignac à laquelle collaboreront également Paul Boutin et Charles Bernard. Mais cette publication qui s'annonce hebdomadaire ne dépassera pas cet unique numéro.
Le 25 janvier 1894, à
Barcelone, un ouvrier maçon blesse à coup de
révolver le gouverneur civil de la ville, Ramon Larroca.
Le 25 janvier 1923, à
Buenos Aires, Kurt Gustav WILCKENS,
anarchiste pacifiste émigré en Argentine,
élimine avec une bombe et à coup de pistolet, le
colonel Varela, responsable un an plus tôt, en Patagonie, du
massacre et de la torture de plus de 1500 ouvriers anarchistes qui
s'étaient révoltés.
Kurt déclara aux policiers qui l'arrêtèrent :
"Celui-là ne tuera plus personne.
J'ai vengé mes frères".
Condamné à la prison à perpétuité,
il est assassiné le 16 juin
1923 dans sa cellule et pendant son sommeil, par le nationaliste
Perez Millan.
Millan qui sera tué à son tour le
9 novembre 1925 par
l'anarchiste russe German
Boris Vladimirovitch, partisan de l'action violente.
(Voir à ce propos les livres d'Osvaldo Bayer "Les
anarchistes expropriateurs" et "Patagonie rebelle".)
En-tête du premier numéro daté du 25 janvier 1928
Le 25 janvier 1928, à Buenos Aires (Argentine), sortie du premier numéro en langue italienne du journal "l'allarme" (L'Alarme). Feuille anarchiste de progagande et d'agitation dirigée par Aldo Aguzzi. Au moins quatorze numéros paraîtrons jusqu'au 1er mai 1929.
Epigraphe de Sénèque "A vaincre sans péril on triomphe sans gloire" et une citation de S. Di Modugno : Pourquoi j'ai tué le vice-consul Nardini
"Je lui ai expliqué ma situation lamentable. S'il m'avait répondu un seul mot de réconfortant, je jure que je n'aurais rien fait. Au contraire, dit sèchement le vice-consul: - Cela ne me regarde pas ; écrivez au Gouverneur de Rome, et il fera ce qu'il pense être le mieux. C'en était trop ! La dernière tentative pour retrouver mes proches ayant échoué... Le cerveau en flamme, j'ai tiré". Douze numéros numérisés ici.
En-tête de ce numéro de janvier 1938 (doc. Cira de Lausanne)
En janvier 1938, sortie en Espagne du journal " El Incontrolado" (L'Incontrôlé). Publication anarchiste clandestine (seul numéro connu). A noter, les personnages étonnants semblant sortir d'une bande dessinée qui s'entremêlent dans les lettres du titre.
Articles signés d'un certain Floréal sur le Front d'Aragón le 20 décembre 1937, et d'un Guix : "Pourquoi nous sommes anarchistes".