Couverture du livre "Anarchy and Anarchists"
vues du capitaine de police Michael J. Schaack en 1889.
Ephéméride Anarchiste
2 octobre
Le 2 octobre 1883, naissance
de Louis LAURENT, à Paris.
Militant anarchiste et syndicaliste révolutionnaire.
Membre de l'Union Anarchiste Communiste Révolutionnaire et de la
Fédération Anarchiste du Languedoc dans les
années 30. Il devient, en 1937, le secrétaire de la Fédération Anarchiste
en langue française qui édite le journal
"Terre libre", comportant des
éditions régionales ainsi qu'une édition
allemande. Il milite par ailleurs à la ligue des objecteurs de
conscience et à la C.G.T- S
.R (syndicat révolutionnaire constitué en 1926 par
Pierre Besnard). Il devient
l'administrateur de son journal
"Combat syndicaliste". Il
poursuit son activité militante sa vie durant, étant
également responsable du
"Libertaire" de 1968 à
sa mort, survenue le 10 avril 1972.
José Pérez Montes
Le 2 octobre 1915, naissance
de José PÉREZ MONTES dit PEPIN à Santander.
Militant et activiste anarcho-syndicaliste et anarchiste
espagnol.
Il fréquente très jeune les groupes afinitaires de la
Jeunesse libertaire "JJLL"qui se
réunissent à l'Athénée Ouvrière de
Santander. Membre de la CNT à
partir de 1932, il se révèle être un excellent
orateur et agitateur en particulier dans les journées
insurrectionnelles d'octobre 1934. En 1936, lorsqu'éclate la
révolution, il se joint à la première colonne
confédérale de la CNT qui part pour le front. Il oeuvre
ensuite au sein du Comité JJLL de Santander puis retourne au
front en 1937 dans une unité de combat à Noceco
(Burgos). Mais l'organisation le ramène à
l'arrière où il travaille pour la
Fédération locale puis au Comité régional
et enfin inter-régional (Euskadi et Asturies) de la FIJL
(Fédération Ibérique des Jeunesses Libertaires)
et collabore au journal "Adelante". Lors de l'avancée
franquiste, il rejoint la Catalogne où il restera
juqu'à la déroute. Après avoir franchi la
frontière française, il est interné dans divers
camps de concentration (Barcarés, Gurs). Après la
Libération, il intègre en France le Mouvement
libertaire en Exil et prend part à divers meetings (Grenoble,
Casteljaloux, Narbonne) durant les années 1945-46. Il devient
ainsi membre du Comité des Relations de la
FAI, puis poursuit la lutte
clandestine antifranquiste sur le territoire espagnol, tentant de
réorganiser et de coordonner la résistance anarchiste
à travers le Pays. Il assiste ainsi à plusieurs
rencontres clandestines, à Valence, puis en juillet 1947
à Madrid, où lors d'un plénum il est
désigné secrétaire du Comité
péninsulaire de la FAI. En octobre 1947, alors qu'il rejoint
clandestinement la France pour assister à un congrés de
la CNT à Toulouse, il disparaît à la
frontière. On retrouvera sont corps noyé à
l'embouchure de la Bidassoa, dépouillé de tout ce qu'il
avait dans ses poches, excepté d'un tampon de la FAI.
Son corps sera inhumé de façon anoyme dans le petit
cimetière de Biriatou.
En-tête du numéro 4 daté d'octobre 1905
En octobre 1905, à Lima (Pérou), sortie du numéro 4 du journal "Simiente Roja" (La Graine rouge). En une de ce numéro un éloge d'Elisée Reclus mort en juillet.
Au moins huit numéros parus jusqu'en mars 1906.
Premier numéro (voir ici)
En octobre 1926, à Berlin (Allemagne), sortie du premier numéro de la revue "Fanal". Cette revue anarchiste mensuelle créée par Erich Mühsam sera publiée jusqu'en juillet-août 1931 (avant son interdiction). Pourtant quatre circulaires de Fanal paraîtront encore en 1932 et une dernière en 1933 contenant la déclaration: "La libération de la société de l'Etat".
Cinq années numérisés ici.
En octobre 1936,
DURRUTI, interviewé pour le
"Toronto Daily", déclare:
"C'est nous qui avons
bâti tous ces palais, ces villes ,en Espagne, en
Amérique, partout dans le monde. Nous, les travailleurs,
pouvons les remplacer par de nouveau et de plus beaux. Nous n'avons
pas peur des ruines. La terre sera notre héritage, sans doute.
Que la bourgeoisie fasse sauter son univers avant de quitter la
scène de l'Histoire. Nous portons en nous un univers neuf et
cet univers ne cesse de croître. Il croît pendant que je
vous parle..."