>

carte postale de l'arsenal de Brest

Carte postale : Vue générale de l'Arsenal de Brest

Ephéméride Anarchiste

21 janvier

 

victor pengam

Victor Pengam

Le 21 janvier 1883, naissance de Victor PENGAM à Brest.
Militant anarchiste, syndicaliste révolutionnaire et coopérateur.
Orphelin très jeune, il est placé aux pupilles de la Marine, puis à 14 ans entre comme apprenti à l'arsenal. A vingt ans, il créé une section de la Jeunesse Syndicaliste. Le 5 octobre 1905, il organise une fête des conscrits, interdite par le préfet maritime. Le 21 janvier 1906, il est traduit devant la Cour d'assises du Finistère. Il est acquitté, mais exclu de l'Arsenal pendant cinq mois. Durant son service militaire (qui dure alors 3 ans) il donne des cours d'alphabétisation et lutte contre l'alcoolisme. En 1909, de retour à la vie civile, il milite au sein de l'Union départementale des syndicats, et est aussi actif au sein de "l'Université populaire" et dans un "Groupe d'études sociales". Il intègrera également le secrétariat général de la "Bourse du travail".
En 1912, son action en tant que syndicaliste révolutionnaire en particulier sa participation aux luttes contre la vie chère, lui vaudront un nouveau procès, il y sera de nouveau acquitté. Il fonde la même année le "Groupe des Pupilles de la Maison du Peuple".
En 1913, il abandonne, ses activités à la Bourse du travail pour se consacrer à l'éducation d'une centaine de ces pupilles, organisant pour eux de nombreuses activités culturelles, sportives ou musicales. Il crée même une fanfare qui défilera les 1er mai en interprétant notamment : "l'Hymne au 17e" et "l'Internationale".
Mobilisé en 1914 dans l'infanterie coloniale, il est blessé à deux reprises et y contracte la tuberculose. A partir de 1917, réformé suite à ses blessures, il assurera dès lors l'administration du "Restaurant coopératif de l'arsenal".
Il succombe de la tuberculose en ce début mars 1920, âgé de seulement 37 ans. Ses obsèques, le 5 mars 1920, donneront lieu à une importante manifestation.

Son militantisme et ses convictions révolutionnaires lui vaudront d'être inscrit au
Carnet B (fichage des antimilitaristes). Voici un extrait de sa fiche: "propagandiste anarchiste et antimilitariste des plus militants. L'un des chefs du mouvement révolutionnaire (secrétaire général de l'Union régionale des syndicats et de la Bourse du travail de Brest). Poursuivi en janvier 1906 devant la cour d'Assises du Finistère pour excitation de militaires à la désobéissance (acquitté). Secrétaire général du nouveau syndicat anarchiste des ouvriers du port. Ouvrier à l'arsenal. Serait susceptible de faire du sabotage en cas de mobilisation. (...) Mesure à prendre en cas de mobilisation: à arrêter."
(extrait du libre de J.J Becker "Le Carnet B", éditions Kuncksieck, 1973).

 

 

 

 

Le 21 janvier 1891, naissance de Jules CHAZANOFF (dit CHAZOFF) à Paris.
Militant, conférencier anarchiste et syndicaliste.
Avant la première guerre mondiale, il était secrétaire (en 1912) du groupe "La Jeunesse anarchiste", membre du groupe "Les Bakounistes" au service de la "Fédération révolutionnaire communiste". Il était également actif au Foyer populaire de Belleville.
Après la guerre, il devient membre de l'Union Anarchiste et intervient au congrès d'août 1923 à Paris. Il est ensuite membre de l'association "Les Amis du Libertaire", créée le 24 février 1924 pour soutenir financièrement le journal. Il sera secrétaire du journal de juillet à novembre 1925. En 1926, lors d'une de ses tournées de conférences, il est poursuivi par la justice et condamné à huit mois de prison pour "provocation de militaires à la désobéissance". Mais il est ensuite blâmé par les compagnons pour avoir demandé et obtenu l'aide du "Secours rouge international" (communiste).
Au congrès constitutif de la nouvelle "Union Anarchiste Communiste" (12-14 juillet 1926, à Orléans), sur proposition de Louis Lecoin, il est réadmis à l'unanimité. Le 30 novembre 1926, il est de nouveau arrêté et condamné à huit mois de prison pour avoir pris la défense de Cottin. Emprisonnement durant lequel il fait une grève de la faim de dix jours et est hospitalisé. Libéré à la fin de sa peine en juillet 1927, il assure ensuite l'intérim du secrétariat de rédaction du Libertaire, ce qui lui vaudra une nouvelle inculpation en octobre 1927.
Lors du congrès de scission du 30 octobre-1er novembre 1927 qui voit la création de "l'Union Anarchiste Communiste Révolutionnaire", Chazanoff est désigné avec Pierre Le Meillour, co-responsable de la Fédération régionale de l'Ouest de cette organisation, qu'il quittera l'année suivante.
Correcteur d'imprimerie au journal "Paris Soir" (en 1924) puis ensuite au journal "Le Jour", il intègre le syndicat des correcteurs en septembre 1933. En 1936, Louis Lecoin lui confie (ainsi qu'à Lucien Haussard) la mission de trouver des armes pour le compte du Comité de ravitaillement des milices antifascistes et de la CNT. Afin de pouvoir remplir cette tâche, Chazanoff se serait fait remplacer provisoirement au journal "Le Jour", le "Comité Espagne Libre" lui remboursant alors son salaire de correcteur. L’ancien anarchiste Salvator Schiff lui fournit un bureau pour ses activités qu’il poursuit jusqu’en 1939. En janvier et février 1939, il est (avec Lucien Haussard) envoyé par "Solidarité Internationale Antifasciste" à la frontière pyrénéenne pour porter assistance aux réfugiés espagnols fuyant le fascisme. Il fera un compte-rendu saisissant des conditions de vie dans ces camps pour le journal SIA en février 1939, et interviendra pour faire libérer Haussard arrêté à Perpignan. De retour à Paris, il poursuit son action au "Centre syndical contre la guerre", mais se brouille avec Louis Lecoin au sujet du financement de SIA.
Durant l'occupation, il réorganise le syndicat des correcteurs dans la région de Lyon (en zone libre). Dénoncé comme communiste, il est arrêté par les Allemands et interné à la caserne des Tourelles du 2 juillet au 16 octobre 1941. Détention durant laquelle, malade, il doit subir une ablation de l'estomac. Il travaillera ensuite aux restaurants sociaux aux Halles. Le 18 novembre 1943, il est de nouveau arrêté sur dénonciation, comme juif, et interné en janvier 1944 au camp de Drancy (nord de Paris). Il en est libéré par les Alliés le 18 août 1944. Mais, ayant contracté la tuberculose, il ne pourra pas retravailler. Il meurt le 19 septembre 1946.
Outre sa collaboration à la presse anarchiste au "Libertaire" , au "Peuple"(1935) , à "La Patrie Humaine" (1936), à "CQFD" (à partir de 1944), il a également écrit quelques ouvrages dont : "Mensonges bolchevistes" (1924, réédité en 1998), "La CGT colonie soviétique" (1939). Il a également collaboré à "l'Encyclopédie anarchiste" de Sébastien Faure.


 Le 21 janvier 1876 (?), naissance d'Olga TARATUTA

 

Le 21 janvier 1895, naissance d'Itô NOE

 

Le 21 janvier 1942, mort de Christian CORNELISSEN

 

Le 21 janvier 1950, mort de George ORWELL




fil

 

L'Avenir International

Couverture du numéro 9 de septembre 1918.

 

En janvier 1918, à Paris, sortie du premier numéro de la Revue mensuelle : "L'Avenir International". Les gérants seront J. Beranger puis André Girard. Un grand nombre de rédacteurs étant d'anciens collaborateurs des "Temps Nouveaux". Trente deux numéros paraîtront, le dernier est daté des mois d'août-octobre 1920.

 

 

fil chouette


revue controverse

En-tête du numéro 5 de janv-fév-mars 1933

En janvier 1932, à Paris, sortie du premier numéro de la revue trimestrielle "Controverse". "Cahiers libres d'études sociales" édité par Louis Louvet et Simone Larchet. La revue reproduira en particulier les conférences données lors des "Causeries Populaires". Douze numéros paraîtront jusqu'en novembre 1934.